Comment mettre en ligne un site à l’empreinte écologique réduite, sans brider notre créativité ? C’est l’auto-brief des Jack pour le site jack-jack.fr. Sobriété bien ordonnée, commence par soi-même, comme on dit (ou pas ?).
C’est une mission pour une conceptrice-rédactrice, une directrice artistique et un développeur web. Objectifs principaux : limiter le poids des contenus et les allers/retours vers le serveur. Les 2 grands consommateurs d’énergie d’un site.
Voilà ce que cela a impliqué dans nos choix :
> Un contenu light
Nous avons limité le nombre de pages dans l’architecture du site, donc de textes et surtout d’images. L’impact sur un visiteur n’est pas une question de quantité, ça tombe bien. Mais le SEO nous direz-vous ? On ne l’oublie pas, il y a une section blog pour ça. De plus, tout ce qu’on ne vous a pas écrit et montré sur Jack Jack en ligne, on vous le dira en vrai #convivialité
> Une home animée, mais sans vidéo
Nous souhaitions dès le départ matérialiser les connexions créatives de façon visuelle et interactive sur la home. La vidéo ? Logique, mais non trop lourd. On oublie !
Les solutions trouvées :
- Remplacer vidéo ou plug-in, par un script, moins gourmand en énergie.
- Un parti pris graphique de “flou artistique”, qui permet de réduire l’image de 300 ko à 73 ko, avec un bon rendu même en full screen.
- Renoncer au son, envisagé au départ. Du coup, on vous laisse imaginer le bruit d’une connexion internet à l’ancienne, dans votre tête. Énergie consommée : 0 😉
> Un régime allégé en extensions
Même s’ils sont invisibles pour le visiteur, les plug-in ont un impact important, puisqu’ils ont besoin de consulter le serveur. Moins ils sont nombreux, mieux c’est. Dixit Maxime, notre dév, un site classique utilise 20 à 30 extensions. Ici, il est passé à 7. Ah non, même 6 me précise-il, en virant Google analytics. Ce qui fait que si vous passez 45 mn à regarder l’anim de la home (parce qu’elle est assez satisfaisante à regarder, non ?), on ne le saura jamais.
> Le choix de l’hébergeur
Vous l’aurez compris, le serveur est stratégique dans cette histoire. Alors, nous avons opté pour 02switch, pour sa démarche verte. Ils utilisent 94% d’énergie décarbonée et favorisent le circuit court, en s’approvisionnant prioritairement auprès de fournisseurs proches et Français. Pour en savoir plus, c’est par ici
Résultat ?
L’empreinte carbone du site Jack Jack est inférieure à celle de 82% des pages web testées. Pour rendre cela plus concret : admettons que les pages de Jack-jack.fr génèrent 1000 vues par mois pendant l’année qui vient. Le site générera alors autant de C02 qu’un adepte du thé qui aura fait bouillir de l’eau pour 296 tasses. Soit 2,2 kgs de CO2.
En résumé, à chaque étape nous avons cherché le meilleur équilibre entre confort de navigation, esthétique, SEO… et consommation d’énergie.
Vous voulez évaluer l’empreinte de votre propre site ? Testez-le sur sur websitecarbon.com. Et on pourra échanger ensemble de son optimisation autour d’une, voire deux tasses de thé.
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